Deux prêtes et un séminariste ont sorti un CD le 29 mars 2010 intitulé Spiritus Dei. Les fonds qu'ils vont récolter par la vente de leur album permettront de financer l'équipement d'une école de Madagascar en informatique et l'édification d'une église au sanctuaire Notre-Dame de Laus dans les Hautes-Alpes.

C'est Monseigneur Di Falco qui est à l'origine du projet. Le très médiatique évêque de Gap, reconduit jusqu'en 2011 dans ses fonctions de président du conseil pour la communication de la conférence des évêques de France a vu là de faire face à la récession du denier du culte.

Sur cet album on peut entendre des reprises de "Hallelujah" de Cohen mais aussi "Il faudra leur dire" de Francis Cabrel porté par des voix d'enfants, ou encore "Quand on a que l'amour" de Jacques Brel et une version de la sarabande de Haendel que Kubrick a utilisé dans "Barry Lindon.

J'ai découvert cet album par France2 lors d'une émission de variété, l'orchestration est assez extraordinaire ainsi que les chansons qui ont une tendance religieuse, bien sûr. Il ne faut pas oublier que tout cela a pris racine grâce à Didier Barbelivien...

Après Compuserve, un FAI de plus s'en va, AOL... Les bureaux français vont fermer, entraînant le licenciement d'une centaine de salariés (et çà continue)... LExpress.fr nous raconte que cette ancienne entreprise phare du développement de l'accès à Internet pour les particuliers a peu à peu cédé ses activités de fournisseur d'accès...

AOL France avait été rachetée en 2006 par Neuf Cegetel. Malheureusement cela aura été de courte durée. L'entreprise avait initié l'an dernier une importante restructuration, basée sur 2 500 suppressions de postes au niveau mondial. L'entreprise annonce que 1 100 départs volontaires ont déjà eu lieu et que les 1 300 restants correspondent au licenciement des salariés de toutes les branches européennes d'AOL, Irlande et Angleterre.

Le 12 août dernier, Sita sings the Blues sortait en France sur douze copies. Alors qu'il avaitsita01 remporté l'année précédente le grand prix du festival du film d'animation d'Annecy, le Cristal (premier prix, partagé en l'occurrence avec Des Idiots et des Anges de Bill Plympton), il est passé largement inaperçu.

Comédie musicale d'une originalité folle où la culture de Brooklyn vient percuter la légende du Râmâyana et les chansons de Annette Hanshaw, une des premières jazz singers américaine, Sita sings the Blues est un bijou graphique, et un délice auditif. La réalisatrice, Nina Paley, met ici en regard sa propre histoire de New-yorkaise, plantée par son compagnon alors que celui-ci était en voyage en Inde, avec celle de Sita, l'épouse de Rama, délaissée par celui-ci après avoir été enlevée par le démon Ravana. La première est traîtée avec un graphisme primitif de cartooniste de journaux, la seconde dans une esthétique pop onirique, rythmée par les merveilleuses chansons de Annette Hanshaw. Sur un ton de comédie, une troisième trame met en scène un trio d'Indiens d'aujourd'hui, mais représentés par des marionnettes du théâtre d'ombres traditionnel, qui confrontent les souvenirs qu'ils ont chacun de cette légende, et les rattachent à tout un tas de références contemporaines qui explosent à l'écran dans des collage foutraques.

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